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Les violences à caractère sexuel

« Ce projet est réalisé grâce à une contribution financière provenant de l’entente intervenue entre le Cégep de Baie-Comeau et le gouvernement du Québec » .

Le Cégep de Baie-Comeau déploie de nombreux efforts pour offrir à la population collégiale un milieu de vie sain et sécuritaire à l’intérieur duquel chaque individu peut se développer dans le respect et la dignité. 

En ce sens, le Cégep de Baie-Comeau a adopté une politique pour prévenir et contrer les violences à caractère sexuel ainsi qu’un code de conduite encadrant les relations intimes en situation d’autorité. Ces efforts s’accompagnent également de mesures concrètes de sensibilisation et d’information pour toute la communauté collégiale. 

Ici, vous trouverez plus d’informations sur les mesures déployées, des renseignements sur les violences à caractère sexuel et des moyens concrets pour les contrer. Des informations sur la diversité sexuelle et de genre sont également incluses dans le dernier onglet. Il vous sera également possible d’accéder à des ressources et de dénoncer des situations qui vous préoccupent.  

Contrer et prévenir les violences à caractère sexuel est la responsabilité de tous, partout au cégep et dans les lieux fréquentés par les étudiants lors de leurs activités d’apprentissage en toutes circonstances. Au Cégep de Baie-Comeau, nous vous invitons à agir autrement.

Cette vidéo créée en collaboration avec le Gouvernement du Québec est la première  formation obligatoire  pour tous les étudiants et tous les membres du personnel du Cégep de Baie-Comeau. Cette formation fait partie des nouvelles obligations inscrites dans la  Loi visant à prévenir et à combattre les violences à caractère sexuel dans les établissements d’enseignement supérieur. Elle présente les grandes lignes de la politique découlant de la loi, son champ d’application, les services d’aide offerts au Cégep ainsi que des informations relatives aux violences à caractère sexuel. 

Cette vidéo a été développée pour répondre aux obligations de formation lors de l’année scolaire 2019-2020. Elle explique le développement de la politique et les mesures mises en place au cégep. L’obligation de formation annuelle demeure, mais de nouveaux documents sont développés annuellement pour y répondre.  

Tu es un membre de la communauté collégiale? Un étudiant ou un membre du personnel? 

Tu as été témoin ou victime d’un acte de violence à caractère sexuel?  

Un intervenant de l’équipe communiquera avec toi dans un délai maximal de 7 jours. 

Tu es inquiet pour quelqu’un, pour toi-même ou tu désires obtenir de l’information?  Tu souhaites recevoir du soutien ou communiquer avec les intervenants? Écris à aide@cegepbc.ca. Les informations fournies dans le par courriel y sont confidentielles et ne t’engagent en rien. 

Pour de l’aide immédiate compose le 811

Consulte la Politique visant à prévenir et à contrer les violences à caractère sexuel  et le Code de conduite encadrant les relations intimes en situation d’autorité  (à venir)pour mieux connaître les mesures en vigueur au Cégep.  

Si tu te questionnes sur le processus judiciaire, n’hésite pas à communiquer avec notre équipe (voir dans la section Ressources d’aide ou consulte les ressources externes pour t’informer.   

PROCESSUS DE TRAITEMENT D’UNE PLAINTE PAR L’ÉQUIPE DU GUICHET

UNIQUE
PROCESSUS DE TRAITEMENT D’UN DÉVOILEMENT PAR L’ÉQUIPE DU GUICHET UNIQUE

 

Voici quelques ressources qui peuvent t’apporter du soutien rapidement ou à plus long terme si tu en ressens le besoin. Prendre contact avec ces dernières peut te sembler difficile. Peut-être te demandes-tu si elles peuvent vraiment t’aider? Il est important d’aller chercher du soutien et des outils lorsqu’on en a besoin. Au cégep, on peut t’aider dans tes démarches, si tu le souhaites. 

Au cégep :


Catherine Deschênes-Bérubé

Catherine Deschênes-Bérubé

Technicienne en travail social, accès au Guichet unique et aide financière


Si vous avez besoin d’une aide immédiate vous pouvez communiquer avec :

Info-aide violence sexuelle
1 888 933-9007 (clavardage disponible)
Site Web : infoaideviolencesexelle.ca

Centre de prévention du suicide 
Ligne d’intervention nationale : 1 866 APPELLE (277-3553) 
Ligne d’intervention locale : 1 877 589-2433 
Textez au 535353
Clavarder sur suicide.ca 

Info-santé et info-sociale : 811 option 2
 

Pour un soutien rapide :

CLSC Lionel-Charest :
418 296-2572 
340, rue Clément Lavoie
Baie-Comeau (Québec) G4Z 3B8

Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) : 
418 294-8034 / 1 866 LECAVAC (532-2822) 
71, avenue Mance, Baie-Comeau (Québec) G4Z 1N2 
Courriel du centre régional : cavaccotenord@globetrotter.net

Lumière boréale CALACS Baie-Comeau
418 589-1714 / 1 800-563-0443 (sans frais)
Site Web : https://www.lumiereboreale.qc.ca/

Interligne est un centre de première ligne en matière d’aide et de renseignements à l’intention des personnes concernées par la diversité sexuelle et la pluralité des genres. 
Appel ou textos : 1 888 505-1010 
Clavardage en ligne : https://interligne.co/clavardage/

Homme aide Manicouagan : 
418-589-4277  
767, rue Jalbert, Baie-Comeau (Québec) G5C 2A2 

Les violences à caractère sexuel, qu’est-ce que c’est?

Les violences à caractère sexuel sont toute forme de violence reliée aux pratiques sexuelles ou qui ont comme sujet la sexualité. Cela inclut toute inconduite exprimée par des gestes, des paroles, des comportements ou des attitudes à connotation sexuelle non désirés. Cela comprend les inconduites relatives aux diversités sexuelles et de genre, exprimées directement ou indirectement, y compris par un moyen technologique. 

Cela s’applique, peu importe la relation existante entre les personnes concernées, fratrie, partenaire, ami, etc.

Ce n’est pas l’intention de la personne qui est considérée pour savoir si c’est une violence à caractère sexuel, mais l’impact de l’action, du commentaire ou autre sur la personne qui le reçoit. 

Le consentement sexuel c’est :

Un accord continu, actif, mutuel et clair d’une personne de se livrer à une activité sexuelle. 

Il peut être retiré en tout temps, peu importe la situation et le moment. Le consentement n’est pas une option, c’est une question de respect, d’égalité et de plaisir partagé. 

 Le consentement n’est PAS VALIDE dans les cas suivants : 

  • s’il est donné par une autre personne en geste ou en parole; 
  • si la personne n’est pas en mesure de le formuler parce qu’elle est intoxiquée par des drogues, de l’alcool ou parce qu’elle est inconsciente;
  • s’il est obtenu dans une situation d’abus de pouvoir ou de confiance; 
  • s’il est sous-entendu, car la personne ne repousse pas les avances, mais ne participe pas activement non plus; 
  • s’il est retiré soit par des gestes, ou des paroles au cours de l’activité.  

 Au cégep, le consentement n’est pas valide en présence d’une relation d’autorité directe, d’une relation d’aide ou d’une relation pédagogique entre un membre du personnel et un membre de la population étudiante, entre deux membres du personnel ou entre deux membres de la population étudiante dans un contexte particulier (exemple : un tuteur et un étudiant, un entraîneur et un étudiant) de niveau hiérarchique différent. 
  

Au Canada, en matière criminelle, l’âge du consentement aux activités sexuelles est de 16 ans. 
 
L’âge du consentement est porté à 18 ans dans les cas suivants :  

  • si le partenaire sexuel de la personne est en situation de confiance et d’autorité vis-à-vis d’elle;  
  • si la personne est dépendante de son partenaire sexuel;  
  • si la relation entre les deux personnes constitue de l’exploitation sexuelle (faveur sexuelle ou autre).

Vidéo explicative : Le consentement expliqué avec une tasse de thé.

L’effet du témoin ou l’effet spectateur et le contrôle social*

 
Saviez-vous que? 

Plus il y a de gens présents sur les lieux d’une situation « douteuse » moins les gens se mobilisent? 

Voici pourquoi : 

Il y a, à la base, les normes sociales, qui définissent les comportements et les attitudes qui sont considérés souhaitables dans un groupe social. Lorsque quelqu’un enfreint ses « règles sociales », les personnes présentent ont deux options : 

  1. désapprouver se comportement par des gestes ou des paroles, un regard insistant, etc.; 
  1. ou ne rien faire. 

Lorsqu’une personne agit, elle applique ce qu’on appelle le « contrôle social » avec des témoins de l’acte. Il a été prouvé que plus nombreux sont les témoins plus le risque d’inaction est grand. En effet, la présence d’autrui agit comme inhibiteur de l’action, car la personne est elle aussi sous l’emprise du « contrôle social » et ne veut pas aller contre la norme en agissant. 

Trois facteurs seraient en cause :

  • l’influence sociale;
  • l’inhibition causée par l’audience;
  • la diffusion de la responsabilité.

Cela signifie que la personne sera influencée par la réponse des autres, si personne ne bouge, les probabilités que personne n’agisse augmentent. Chacun se disant que quelqu’un agira ou que si personne n’agit ce doit être la bonne chose à faire.  

Lorsqu’un individu se sent directement impliqué par une situation ou par la norme sociale en cause, on remarque une diminution de l’effet spectateur. Le sentiment de responsabilité joue un rôle important dans l’action et donc, pour contrer l’effet spectateur et le contrôle social. 

Vous pouvez consulter le document proposé ci-après pour en apprendre davantage sur l’effet spectateur et le contrôle social : 

*Chekrouin P., Brauer Markus. Contrôle social et effet spectateur : l’impact de l’implication personnelle. In: L’année psychologique. 2004 vol. 104, n°1. pp. 83-102. Repéré à l’URL : https://www.persee.fr/doc/psy_0003-5033_2004_num_104_1_3928 

Ce qu’il faut retenir? 

Lorsqu’une situation nous interpelle, semble problématique ou nous dérange, il faut en s’assurant premièrement de notre sécurité écouter cet appel à l’action et agir, peu importe la réaction des autres. Mieux vaut oser que de regretter l’inaction.

La culture du viol

La culture du viol fait référence à la façon dont la société perçoit les femmes comme des biens à consommer. Elle s’accompagne d’une multitude d’attitudes et de comportements qui banalisent les violences sexuelles. 

Elle s’imprègne partout, dans les gestes, les paroles, les perceptions, l’imaginaire et les normes sociales. À travers les magazines, la pornographie, les jeux vidéo, les vidéoclips, la musique et plus encore. Par ces attitudes, on fait porter la responsabilité et la culpabilité de leur drame aux victimes alors que la réalité est tout autre.  

La culture du viol – Vérités et conséquences avec Louis T.

Sans mots résumé en 68 secondes, la culture du viol 

La pornographie

La pornographie présente une vision souvent malsaine et fausse de la sexualité. Elle véhicule des idées irréalistes de la sexualité, comme celle voulant que les hommes ont le désir d’avoir des relations sexuelles en tout temps et que les femmes ne peuvent que s’y soumettre chaque fois. La pornographie sépare le désir et la jouissance d’un côté et le respect, l’intimité, l’amour et l’affection de l’autre comme s’ils ne pouvaient cohabiter harmonieusement et de façon satisfaisante. 

La sexualité y est plus souvent qu’autrement humiliante, inégalitaire et déshumanisante. En effet, huit scènes pornographiques sur dix montrent des agressions physiques et près de la moitié de la violence verbale. Dans plus de 90 % du temps, cela est dirigé vers les femmes.  

Seulement 10 % des scènes présentent des gestes affectueux comme des compliments, des rires et des caresses. 

Les éditos de Lili – Mais où est la tendresse? | Sexplora

L’hypersexualisation

Elle est un phénomène qui s’explique par l’utilisation excessive de références suggestives ou explicites à la sexualité dans plusieurs aspects de nos vies.  

Plusieurs industries et médias utilisent la sexualité pour tenter d’attirer la clientèle vers leurs produits. Cependant, les modèles utilisés et les stéréotypes véhiculés par ses campagnes sont la plupart du temps réducteurs. Ils portent des messages de domination, de soumission, d’exploitation, de violences sexuelles plutôt que des messages de respect, de compassion et d’égalité. 

La beauté est présente pour plaire, le corps pour exciter ou pour donner envie, ce qui diminue les personnes, majoritairement les femmes au rang d’appât et d’objet. Les conséquences négatives sont nombreuses, principalement sur les perceptions, les comportements et sur la vision des relations interpersonnelles qu’on les gens entre eux.  

Sexualisation de la société – Y des femmes de Montréal (focus enfant, mais très intéressant) 

 L’objectification

Consiste essentiellement à considérer une personne comme un objet de satisfaction sexuelle et ainsi la dissocier de ses qualités humaines. Les différentes parties du corps, particulièrement celles qui peuvent être sexualisées, sont vues comme des objets dénués de sentiments et de volonté pouvant être utilisées pour la commercialisation de différents produits du marché ou autre. C’est une façon de se donner du pouvoir sur le corps de l’autre et ainsi à ne pas considérer le consentement de l’autre, sa dignité ou son intégrité.   

L’objectification contribue à associer les femmes à une sexualité passive ce qui facilite la banalisation des violences à caractère sexuel à leur endroit.  

*Définitions inspirées de Ni viande Ni objet. 

L’hétérosexisme

L’hétérosexisme est un mode de pensée voulant que l’hétérosexualité soit LA norme sociale à adopter et la seule voie acceptable. Cette croyance est portée par la notion du principe de la majorité et est souvent à l’origine de l’homophobie. La procréation fait partie des arguments utilisés par les hétérosexistes.

L’homophobie

L’homophobie est portée par la peur ou la haine de l’homosexualité et comporte des attitudes et/ou des comportements négatifs. L’homophobie se compose de préjugés, de discrimination, d’intimidation et va trop souvent jusqu’aux actes de violence. Directe ou indirecte, elle s’exprime envers les personnes gaies, lesbiennes, bisexuelles ou envers les personnes perçues comme telles (personnes dont l’apparence ou le comportement ne se conforme pas aux stéréotypes de la masculinité ou de la féminité (gouvernement du Québec 2011)). Il existe aussi des variantes de l’homophobie, comme la lesbophobie ou la biphobie, qui s’adressent plus particulièrement aux lesbiennes ou aux personnes bisexuelles. 
Le monde est-il de plus en plus homophobe?  

La transphobie

De la même façon, la transphobie désigne la peur ou une aversion envers les personnes transgenres ou travesties, ou à l’égard de toute personne qui transgresse le genre ou les normes et représentations relatives au sexe et au genre. La transphobie se traduit par des attitudes et des comportements négatifs, des préjugés, de la discrimination, de l’intimidation et/ou des actes de violence et se produit de façon directe ou indirecte.  
J’ai jamais essayé un trans’ » : transphobie ordinaire sur les applis

 

Informations sur la diversité sexuelle et de genre

Les individus faisant partie de ce qu’on appelle la diversité sexuelle et de genre sont entre autres, mais pas seulement les personnes gaies, lesbiennes, bisexuelles et les personnes transgenres. Différents acronymes peuvent être utilisés pour regrouper les différents membres de la communauté pour simplifier l’appellation. Ils prendront une forme ressemblant à LGBTQ+. Ces personnes sont surreprésentées en tant que victimes de violences à caractère sexuel. Cela s’explique en partie par certains systèmes de comportements et d’attitudes qui ne considèrent acceptable que ce qui est dans la norme*. Plusieurs arguments sont utilisés pour tenter de discriminer ces personnes, alors que la diversité fait partie de toutes les sociétés et est observée à toutes les époques.

*Ensemble des rôles, comportements, activités et caractéristiques jugés appropriés et normaux par la société pour un genre en particulier (extrait de la définition de la norme axé sur le genre des individus).

Voici une entrevue réalisée par le Cégep de Baie-Comeau dans le but de sensibiliser la population collégiale à la diversité sexuelle et de genre :

 Entrevue avec Maxime

Un des gros problèmes?

 

Tenter que tous entrent dans les mêmes petites catégories plutôt que d’accepter chacun comme il est et de célébrer la différence. 

Accepter la différence… Il peut être déstabilisant et difficile de déconstruire ses barrières et d’ouvrir ses petites boîtes (catégories) si rassurantes que l’on a construites, mais il est là l’objectif… Être inclusif auprès de tous et accepter la différence. Il faut voir que les petites boîtes sont bien trop petites pour contenir toute la richesse et toutes les particularités qu’offre chaque être humain. 

Si vous désirez faire plus qu’accepter la diversité, vous pouvez jouer un rôle d’une grande importance en devenant un allié.e.  

Qu’est-ce qu’un allié? 

L’allié.e est généralement une personne hétérosexuelle et cisgenre qui soutient les personnes de différentes orientations sexuelles, identités et expressions de genre dans le but de contribuer à leur bien-être ou à une plus grande acceptation de leurs réalités. En tant que minorité sexuelle et identitaire, les personnes LGBTQ2+ se sentent souvent seules face à l’homophobie et la transphobie. Trop souvent, les témoins de paroles ou d’actes homophobes et transphobes n’osent pas intervenir. L’allié.e a un rôle incontournable, car son appui vise à contrer la discrimination, les préjugés et les stéréotypes dans divers milieux. De plus, sur le plan personnel, devenir un allié.e peut être une expérience enrichissante.  

*Tiré de la définition de la fondation émergence.

Vidéo Gris-Québec : Alliées, Alliés! Ensemble contre l’homophobie.

Vous désirez en connaitre davantage sur les différentes appellations utilisées pour parler des différentes réalités entourant la diversité sexuelle et de genre ou sur certains concepts?


Voici un lexique contenant plus de 50 définitions pour vous accompagner dans cette découverte : https://www.fondationemergence.org/lexique.

*Les définitions données dans ce lexique le sont à titre indicatif seulement et ne sont pas exhaustives. Le vocabulaire associé à la diversité sexuelle et de genre est en constante évolution. Il est donc important de prendre en compte la manière dont la personne s’identifie.

 

L’exposition d’art survivant « Que portais-tu ? » a été conçue en 2013, à l’Université de l’Arkansas par deux expertes en matière de prévention et d’intervention face aux violences sexuelles et conjugales, Jen Brockman et Dre Mary Wyandt-Hiebert. Le projet s’inspirait du poème « What Was I Wearing », composé au tournant des années 2000 par la Dre Mary Simmerling.

L’exposition physique consiste habituellement en une série d’ensembles de vêtements inspirés des récits partagés volontairement par des personnes victimes et survivantes issues du milieu de l’enseignement supérieur. Depuis sa création, elle a été reprise et adaptée à différents contextes, par différentes organisations et dans plusieurs pays à travers le monde dont celle-ci offerte par le collectif social.

L’exposition agit à la manière d’un plaidoyer qui vise à contrer certains des mythes et des préjugés qui entourent encore trop souvent la question des violences sexuelles.

Poser la question « Que portais-tu ? » peut sembler anodin. Pour les personnes victimes et survivantes, cette question est toutefois lourde de sens et entrave le processus de guérison en laissant sous-entendre qu’elles ont une part de responsabilité dans la violence qu’elles ont subie. À cela, s’ajoute le fardeau de l’auto-accusation et le sentiment de culpabilité qui ronge souvent les personnes ayant vécu de la violence sexuelle.

La violence sexuelle est un sujet sensible qui touche tout le monde de près ou de loin. Il est important de prendre soin de vous et de respecter votre rythme lors du visionnement de l’exposition.

Si jamais ça ne va pas et que vous avez besoin de soutien, communiquez avec les ressources disponibles. Les membres de la communauté collégiale peuvent remplir une demande de soutien au guichet unique, disponible sur cette page Web, à l’onglet Demander de l’aide. Vous trouverez également, dans cette page, plus de ressources au Cégep et à l’externe, à l’onglet Ressources.

 

 

À propos

Pour information et soutien

Catherine Deschênes-Bérubé

Catherine Deschênes-Bérubé

Technicienne en travail social, accès au Guichet unique et aide financière

Table des matières