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Les appellations

Ailes et locaux

Le Collège se déploie sur plusieurs ailes que l’on désigne ainsi : Aile A, Aile B, etc., avec une majuscule au début du mot aile à l’initiale.

De manière générale, tous les locaux (salles de classe, bureaux des différents services et locaux utilisés par les membres du personnel comme espace de travail) sont désignés par une lettre et un numéro, précédés du terme local.

À noter!
L’abréviation no., en usage en anglais, est déconseillée.

Exemples :

Pour en connaitre davantage :

Cégep

Quand on renvoie à l’établissement, on utilise le nom complet (le Cégep de Baie-Comeau) ou sa forme abrégée (le Cégep); dans ce cas précis, on emploie la majuscule (Cégep) parce qu’on fait référence à cet établissement précisément et qu’on cite le nom officiel; on dit qu’il s’agit d’une majuscule elliptique.

La minuscule sera de mise si on fait référence au nom commun (nom générique).

Exemples :

Pour en connaitre davantage :

Départements

Le département est un regroupement d’enseignants et d’enseignantes d’une même discipline ou de disciplines apparentées; il s’agit d’une unité́ administrative « conventionnée ». C’est pourquoi le mot département est considéré comme un terme spécifique qui prend la majuscule. Le mot qui précise la discipline s’écrit avec une minuscule à l’initiale.

Exemples :

Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, Noms des unités administratives

Désignations des lieux

Plusieurs espaces du Cégep de Baie-Comeau ont un nom spécifique qui requiert l’emploi de la majuscule ou de la minuscule, selon les choix qui ont été faits. Voici la plupart d’entre eux.

À noter!
On ne place pas ces noms en italique.

Exemples :

À noter!
Il est préférable d’écrire les sigles et les acronymes sans points abréviatifs.

Désignations de personnes

Directeur, directrice

Ces appellations sont généralement suivies d’une désignation spécifique ou d’un adjectif; on les considère alors comme des termes génériques, sans majuscule (exception faite des blocs de signature, et dans les formules d’appel et de salutation d’une lettre ou d’un courriel).

Exemples :

Pour en connaitre davantage :
Enseignant et enseignante/professeur

Professeur(e), enseignant(e) : les deux termes peuvent être employés pour désigner une personne qui enseigne au niveau collégial, mais les termes enseignante et enseignant sont ceux utilisés dans la convention collective de même que dans nos contrats de travail. Par souci d’uniformité, nous recommandons donc l’emploi de ces termes. Pour une formulation neutre, on privilégiera l’appellation personnel enseignant.

Le terme enseignant est un générique employé de la prématernelle à l’université. L’enseignante, l’enseignant est une personne désignée pour enseigner dans un établissement de formation et le mot est considéré comme un terme administratif.

Quant au terme professeur, il désigne une personne spécialisée dans l’enseignement d’une discipline, d’un art ou d’une technique. C’est une appellation d’emploi pour le personnel enseignant au Québec, tant dans un établissement d’enseignement secondaire, collégial qu’universitaire. Dans le contexte de l’enseignement universitaire, le terme revêt un sens hiérarchique, en plus de son sens général (professeur adjoint, professeur agrégé, etc.).

À noter!
Il est préférable d’introduire la discipline en utilisant la préposition « de » (plutôt que en), tant pour le terme enseignant que pour le terme professeur. La minuscule est de rigueur, comme pour le nom de la discipline.

Exemple :

Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : GDT, « enseignant » et « professeur »
Étudiant, étudiante/élève

Une étudiante ou un étudiant est un élève qui fréquente un établissement d’enseignement supérieur. Au Québec, l’enseignement supérieur est constitué de l’enseignement collégial et de l’enseignement universitaire. C’est pourquoi il est juste d’appeler étudiante ou étudiant la personne qui fait des études collégiales. Ce sont les termes que nous recommandons d’employer, par souci d’uniformité.

Pour connaitre les règles de féminisation, consultez l’onglet : Lignes directrices pour une communication plus inclusive. Précisons d’emblée que différentes formules épicènes sont possibles : population étudiante, communauté étudiante, personne étudiante.

Quant à l’appellation clientèle étudiante, qui renvoie à une vision mercantile de l’éducation, elle est à proscrire.

Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : GDT, « étudiant » et « élève »
Étudiante internationale et étudiant international

L’Office rappelle que l’adjectif international signifie « qui appartient à plusieurs nations », « qui est placé sous le contrôle de plusieurs nations » ou « qui est connu dans plusieurs pays ». On parlera donc d’une vedette internationale, d’un public international ou d’un territoire international. L’emploi de cet adjectif pour qualifier une étudiante ou un étudiant qui provient d’un autre pays est donc fautif; il faudrait plutôt utiliser l’adjectif étranger pour désigner une personne qui poursuit ses études dans un pays étranger.

Toutefois, la grande majorité des cégeps emploient l’appellation étudiants internationaux. Nous nous collons donc à cette pratique pour le moment.

Exemple :

Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « International, mondial et planétaire », GDT, « étudiant international »
Registraire

Comme il s’agit d’une fonction, et non d’un titre, le terme registraire s’écrit avec une minuscule. Si la fonction de registraire est occupée par une femme, on parlera de la registraire. Au Cégep de Baie-Comeau, le terme registraire est remplacé par « conseillère pédagogique au registrariat ».

Exemples :

À noter!
Aide est le nom épicène pour désigner une « personne »
Le nom aide est épicène (c’est-à-dire masculin ou féminin) lorsqu’il désigne la « personne qui assiste ou seconde quelqu’un dans un travail ou une fonction ».
Peuples autochtones

Le mot autochtone a notamment le sens de « personne vivant sur le territoire habité par ses ancêtres depuis un temps immémorial ». Plus spécialement, en contexte canadien, il peut faire référence aux Premières Nations, aux Inuits et aux Métis, reconnus comme peuples autochtones en vertu de la Loi constitutionnelle de 1982.

Lorsqu’il désigne l’entité sociopolitique que forme l’ensemble de ces peuples, ou encore les personnes qui appartiennent à ceux-ci, autochtone peut être considéré comme un nom propre et prendre une majuscule initiale. Comme adjectif, autochtone garde la minuscule.

Exemples :

Les désignations de peuples autochtones, tout comme les autres désignations de peuples ou d’habitants, prennent une majuscule initiale. S’il s’agit d’un composé, les deux éléments prennent la majuscule.

Exemples :

Évolution des appellations au fil du temps

Au fil du temps, on a observé des changements dans les dénominations de peuples autochtones. En effet, de nos jours, certaines appellations anciennes ou jugées péjoratives sont devenues moins fréquentes dans l’usage, étant parfois remplacées par des appellations issues de langues autochtones.

On a ainsi vu, depuis les années 1970, le nom Esquimaux être progressivement remplacé par Inuits. Plus récemment, on a vu le nom Premières Nations se substituer au nom Amérindiens, qui avait lui-même remplacé le nom Indiens dans l’usage. C’est également dans cet esprit qu’on a vu s’implanter Innus, en remplacement de Montagnais, et Wendats ou Hurons-Wendats, préférés à Hurons.

Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Désignation des peuples autochtones »

Diplômes

Dans le corps d’un texte, les mots désignant les diplômes et les grades universitaires s’écrivent en toutes lettres et en minuscules.

Dans certains contextes cependant (curriculum vitae, annuaires, notices biographiques, signatures d’articles et de rapports ou annonces professionnelles), il est admis d’employer leur abréviation. Les différents éléments composant l’abréviation sont alors en principe écrits avec des points et séparés par des espaces insécables. Toutefois, plusieurs de ces abréviations prennent la forme d’un sigle ne comportant que les majuscules initiales, sans espacements, avec ou sans les points abréviatifs. Rappelons en outre que les majuscules qui composent les sigles ne sont pas accentuées.

Exemples :

Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Abréviation du nom des diplômes » (pour obtenir la liste des abréviations du nom des diplômes, consultez ce lien).

Documents officiels

Les mots plan, politique, programme et stratégie s’écrivent avec une majuscule quand ils font partie d’un nom officiel, et avec une minuscule quand ce n’est pas le cas.

Au Cégep, nous produisons et utilisons plusieurs documents officiels. Lorsqu’on y fait référence dans un message interne ou un communiqué, il faut veiller à utiliser le nom complet et officiel dudit document et employer une majuscule au mot initial. Afin de les mettre en évidence, nous recommandons de mettre les titres des documents officiels en italique.

Exemples :

Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Plan, politique, programme et stratégie »

Formation continue

La dénomination des unités administratives d’entreprises ou d’organismes (vice-présidence, direction générale, direction, service, division, section, etc.) qui ont leur place dans l’organigramme, c’est-à-dire qui font partie intégrante de l’organisation, prend la majuscule. Le terme de Direction de la formation continue est celui utilisé dans l’organigramme du Cégep de Baie-Comeau.

Le spécifique d’une unité administrative utilisé seul (communications, ressources humaines, etc.) ne prend généralement pas la majuscule.

Dans des contextes non officiels, il est admis de mettre une majuscule elliptique aux éléments spécifiques des unités administratives dont on ne cite pas la dénomination complète. Il ne faut cependant pas abuser de cet usage, qui donne lieu à une personnification non justifiée.

La minuscule sera de mise si on fait référence au nom commun (nom générique).

Exemples :

À noter!
La majuscule elliptique ne s’applique pas aux noms d’unités administratives.
Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Majuscule aux noms d’unités administratives »

Programmes d’études

Tous les programmes (préuniversitaires comme techniques) sont présentés de la même façon. Les noms de programmes d’études spécifiques s’écrivent en italique, avec une majuscule au premier mot du nom.

Le terme programme ne prend pas la majuscule et le nom du programme, avec majuscule à l’initiale, se place en apposition, sans la préposition de.

N’oubliez pas que dans la locution programme d’études, études prend toujours un s (comme dans diplôme d’études collégiales, d’ailleurs ; techniques prend aussi un s, mais pas technologie). Pour vérifier le nom exact d’un programme ou d’une option, consultez la section Programmes du site Web du Cégep.

Exemples :

À noter!
Le verbe gradué n’a pas été utilisé dans le premier exemple de la liste.

Certains programmes offrent plusieurs options ; si la présentation requiert qu’on donne à la fois le nom du programme et celui de l’option, on place le mot option (sans majuscule) après le nom du programme; le nom spécifique du profil prendra une majuscule à l’initiale.

Exemple :

Lorsqu’on parle de programmes ou de la discipline en général, on utilise la minuscule.

Exemples :

Les mêmes règles s’appliquent pour les attestations d’études collégiales (AEC).

Exemples :

Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Noms de programmes d’études »

Titre des cours

Les noms de cours se composent généralement en italique et commencent par une majuscule initiale.

Exemples :

À noter!
Alors qu’au Québec, on privilégie depuis longtemps l’emploi du terme préalable, le nom masculin prérequis est largement répandu en Europe pour désigner cette notion.
Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Cours et programmes d’études »

Unités administratives

Conseil, comité, commission

Le mot conseil ne prend pas de majuscule s’il désigne un groupe de personnes formé à l’intérieur d’une société ou d’une organisation pour participer à sa gestion (conseil d’administration, conseil municipal, etc.).

Exemple :

Le mot comité s’écrit avec une majuscule s’il désigne un organisme unique. Parce qu’ils n’ont pas de caractère unique, les comités formés au Cégep s’écrivent avec une minuscule.

Exemples :

En ce qui concerne la Commission des études, le traitement est différent. Dans le domaine de l’éducation, la Commission des études est une instance de coordination de l’enseignement, incluant l’approbation des programmes d’études. À ce titre, elle est considérée comme une instance « conventionnée », et à ce titre, on la désigne avec une majuscule à l’initiale (la Commission des études).

Exemple :

Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Emploi de la majuscule pour des noms particuliers »
Direction

La dénomination des unités administratives d’entreprises ou d’organismes (vice-présidence, direction générale, direction, service, division, section, etc.) qui ont leur place dans l’organigramme, c’est-à-dire qui font partie intégrante de l’organisation, prend la majuscule. Dans un emploi pluriel, la minuscule sera de mise (Plusieurs directions ont collaboré à ce projet.)

Lorsque le terme direction est suivi de sa désignation spécifique, l’usage est le suivant en ce qui concerne les termes et l’emploi des majuscules et des minuscules.

Exemples :

Dans des contextes non officiels, la majuscule peut être utilisée si on fait référence au nom commun (nom générique). Il ne faut cependant pas abuser de cet usage, qui donne lieu à une personnification non justifiée.

Le spécifique d’une unité administrative utilisé seul (communications, ressources humaines, etc.) ne prend donc généralement pas la majuscule.

Exemples :

Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Unités administratives »
Service

Pour le terme service, l’usage de la majuscule suit la même règle que pour le terme direction.

Exemples :

Pour vérifier le nom exact d’un secteur ou d’un service, consultez l’organigramme du Cégep de Baie-Comeau.

Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Unités administratives »

Le français au collégial

Pour information

Julie Maltais

Conseillère pédagogique à la maitrise de la langue française

Table des matières
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