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Des pièges courants

À noter!
À noter que l’astérisque (*) utilisé dans cette page indique une forme fautive.

*académique

Précision : si on réfère au dossier d’une étudiante ou d’un étudiant (études antérieures, résultats, etc.), on parlera de dossier scolaire.
Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Académique »

*appel conférence, *appel de conférence

Précision : pour les téléconférences dans laquelle les participantes et les participants sont reliés par des circuits téléphoniques qui permettent la transmission de la parole, les expressions appel conférence et appel de conférence sont des calques de l’anglais conference call. On les remplacera avantageusement par conférence téléphonique, réunion téléphonique ou audioconférence, par exemple. Par souci d’uniformité, le Cégep privilégie réunion téléphonique.
Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Appel conférence »

au niveau de

Précision : au niveau de signifie à la hauteur de, à la portée de, sur la même ligne que :
  • La porte s’ouvre au niveau du jardin.
  • Le professeur doit se mettre au niveau des élèves.
Il a aussi le sens de à l’échelon de :
  • Au niveau des cadres supérieurs
  • Au niveau des études du premier cycle
Dans les autres cas, on utilisera plutôt au sujet de, dans le domaine de, du point de vue de, en matière de, pour ce qui est de, sur le plan de, à, pour, dans, chez, etc. :
  • Aucun changement ne sera apporté en ce qui concerne les heures de fermeture. (et non : *au niveau des heures de fermeture)
  • Des mesures ont été mises en place en matière de santé communautaire. (et non : *au niveau de la santé communautaire)
  • Dans le domaine de la production agricole, les prévisions budgétaires sont encourageantes. (et non : *au niveau de la production agricole)
  • Le talent de ce chercheur se manifeste surtout sur le plan de la synthèse. (et non : *au niveau de la synthèse)
Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Au niveau de »

biais (par le biais de)

Précision : on ne sait trop pourquoi par le biais de en est venu à être critiqué au Québec. Un réexamen de cette locution permet à l’Office de lever cette restriction. Par le biais de (au moyen de), sans sous-entendre qu’il s’agit d’un moyen détourné, est tout à fait correct, généralisé dans l’usage, tant au Québec qu’ailleurs dans la francophonie, et est même attesté dans le discours de spécialistes de la langue.
Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Par le biais de »

*comité aviseur

Précision : Il s’agit d’un comité non décisionnel dont le mandat consiste à donner des conseils, à formuler des avis ou à faire des recommandations sur des questions mises à l’étude.
Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Aviseur »

*comité conjoint

Précision : Un comité paritaire est un comité formé d’un nombre égal de personnes représentant chacune des parties en cause. Il prend un sens particulier dans le droit du travail.
Un comité mixte est un comité formé de personnes représentant deux ou plusieurs organisations différentes.
Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : GDT, « comité mixte », « comité paritaire »

comme par exemple, tel que par exemple

Précision : On serait tenté d’y voir un pléonasme. En fait, quand on y regarde de plus près, on ne peut considérer les deux éléments de ces locutions comme redondants. Comme et tel que introduisent l’idée d’une comparaison, alors que par exemple vient préciser que ce qui suit n’est qu’une illustration fragmentaire de cette comparaison plus générale.

La bosse est grosse comme un œuf. (La comparaison est directe et suggère que la taille de la bosse est bien celle d’un œuf.)
La bosse est grosse comme par exemple un œuf. (La comparaison est plus approximative : on suggère qu’il y a d’autres choses qui pourraient être de taille comparable.)

Toutefois, ces valeurs ne sont pas toujours nécessaires, et on peut souvent se passer de l’un ou l’autre des deux éléments.
Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Comme par exemple, tel que par exemple »

*compléter un formulaire

Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Compléter »

contacter

Précision : Ce verbe signifie entrer en relation, prendre contact, communiquer avec (quelqu’un). Bien que cet emprunt à l’anglais to contact ait longtemps été jugé défavorablement, il n’est plus condamné aujourd’hui (sauf exception). Par ailleurs, sur le plan morphosémantique, le verbe est bien construit et ne pose pas de problème d’intégration au système de la langue française. Il est donc acceptable.

Exemples :
– Pour plus de détails, n’hésitez pas à contacter Mme Christine Paradis.
– Pour réserver, prière de contacter M. Martin Trépanier, par courriel ou par téléphone.

On peut aussi utiliser, selon le contexte : joindre, communiquer avec, s’adresser à, parler à, écrire à, appeler, téléphoner, rencontrer, etc.
Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Contacter »

débuter

Précision : Débuter ne peut pas être suivi d’un complément direct.

– Après cette découverte a débuté toute une série d’expériences.
– Elle a débuté comme simple choriste.
– Le match débutera bientôt.
– Nous avons commencé le match sans eux.
Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Commencer et débuter »

*défrayer les frais

Précision : Ce sont les personnes ou les choses qui sont défrayées, et non les sommes d’argent. 
Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Défrayer les frais »

démontrer, montrer

Précision : Montrer et démontrer peuvent être synonymes dans certains contextes, mais l’idée dominante du verbe « montrer » est généralement celle de faire voir, faire connaitre quelque chose, tandis que démontrer met plutôt l’accent sur le fait d’établir méthodiquement la vérité, la preuve de quelque chose.  
Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Montrer et démontrer »

diplômer

Précision : Le collège diplôme les étudiantes et les étudiants : c’est lui qui remet, décerne un diplôme.

L’étudiante ou l’étudiant reçoit, obtient un diplôme. Il est diplômé (et non il a diplômé).
 
Pour en connaitre davantage :
Antidote, « diplômer »

dû, *être dû pour

Précision : Le participe passé , du verbe devoir, signifie que l’on doit. On dira par exemple qu’un compte est dû pour le 31 mars.
Toutefois, est utilisé à tort dans diverses expressions calquées de l’anglais to be due for.
Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, «  »

dû à

Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, «  »

*(passé) dû

Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, «  »

échouer

Précision : De la même façon, le nom échec, au sens d’insuccès, est lui aussi suivi de la préposition à lorsqu’il est question d’une épreuve. Il peut aussi être suivi de la préposition de introduisant un nom qui désigne la personne, l’entreprise ou le projet qui a subi un insuccès, ou encore de la préposition en suivie d’un nom précisant le domaine de l’insuccès.
Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Échouer »

éligible, éligibilité

Précision : La locution prendre charge de est un calque de l’anglais to take charge of et pourra être remplacée par prendre en charge, se charger de, s’occuper de (quelqu’un, quelque chose).
Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Éligible »

*en charge de

Précision : La locution prendre charge de est un calque de l’anglais to take charge of et pourra être remplacée par prendre en charge, se charger de, s’occuper de (quelqu’un, quelque chose).
Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Être en charge de »

face à

Précision :
– Justine a récité son poème face à la classe, dos à son professeur.
– J’ai loué une chambre face à la mer.
– Le président se trouve face à une opposition sans précédent.
– Face à cette situation, nous ne savons plus comment nous comporter.
– Son attitude face à la mort est sereine.
– Le conseil d’administration a dû prendre une décision au sujet du perfectionnement des employés. (et non : *face au perfectionnement des employés)
– Pour ce qui est de la méthode employée, ils ont exprimé certaines réserves. (et non : *face à la méthode employée)

– Quel est votre avis sur l’enseignement d’une troisième langue au primaire ? (et non : *quel est votre avis face à l’enseignement d’une troisième langue au primaire ?)

Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Face à »

*impacter

Précision : C’est probablement sous l’influence de l’anglais to impact qu’on utilise ce verbe en français, particulièrement dans la langue des affaires. On lui donne alors le sens d’« avoir un effet, un impact sur » ou de « percuter ». En ce sens, impacter est déconseillé en français. 
Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Impacter »

*initier quelque chose

Précision : On peut toutefois initier quelqu’un à quelque chose.
Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Initier »

institution

Précision : Le terme institution désigne une forme, une structure politique ou sociale établie par la loi ou par la coutume et qui relève notamment du droit. Le lieu où l’on offre un enseignement scolaire est un établissement. Selon le contexte, on trouvera les appellations établissement d’enseignement (supérieur), établissement scolaire, établissement d’éducation.
Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : GDT, « institution » et « établissement »

*pallier à

Précision : Le verbe pallier, qui s’écrit avec deux L, signifie tantôt corriger ou résoudre d’une manière provisoire, tantôt compenser ou atténuer. Il s’emploie avec un complément direct, c’est-à-dire sans préposition.

– Pour pallier les pires difficultés, on a eu recours à une équipe de spécialistes.
– Cette réunion a pallié le manque de renseignements.
Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Pallier »

problématique

Précision : Il est correct d’employer problématique si on désigne une méthodologie pour analyser et résoudre des problèmes ou si on parle d’un ensemble de problèmes dont les éléments sont liés (la problématique environnementale, par exemple).

Employer le mot problématique pour indiquer la gravité ou l’importance d’un problème est incorrect. On ne doit pas parler des problématiques d’un élève, mais bien de ses problèmes. Une question à résoudre, une difficulté sont des problèmes. Elles pourront devenir une problématique si elles présentent plusieurs volets qui interagissent l’un sur l’autre.
Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Problème et problématique »

*réquisition

Précision : La demande d’achat ou de service (ou demande de fournitures, ou demande de matériel, ou bon de magasin, selon les contextes) est un formulaire que remplit un membre du personnel pour toute demande de matériel ou de service à l’intérieur de l’entreprise.

Un bon de commande est un formulaire qui sert à demander une marchandise ou un service à un fournisseur et qui définit les conditions d’achat de cette marchandise ou de ce service.

Il faut éviter d’employer le mot réquisition pour désigner ces formulaires, puisqu’il s’agit d’un anglicisme.
Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Demande d’achat ou de service », « Bon de commande »

session

Précision : Un trimestre est une division de l’année scolaire ou universitaire d’une durée approximative de trois mois. L’Office recommande tant l’emploi de
trimestre que de session, qui est maintenant consacré par l’usage au Québec dans ce sens. Par souci d’uniformité, le Cégep privilégie le terme trimestre. Lorsque le contexte exige plus de précision, on dira, par exemple, trimestre d’automne, etc.

Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : GDT, « trimestre »

siéger *sur

Précision : Dans notre milieu, c’est surtout détenir une fonction dans un comité, être un membre participant à un comité. On siège à une commission ou à un comité (et non *sur).

siéger au comité des relations de travail, siéger à la Commission des études
Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Sur un comité »

*suite à

Précision : Dans la langue soignée, on évitera d’employer la locution suite à comme formule d’introduction; selon le contexte, on lui préférera les locutions en réponse à, pour donner suite à, pour faire suite à ou en référence à.

Par ailleurs, il vaut mieux utiliser la locution suite à uniquement comme formule d’introduction dans la correspondance. Dans d’autres contextes, pour exprimer entre autres la cause, on pourra la remplacer par à cause de, à la suite de, après, en conséquence de ou par suite de.

Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Sur un comité »

support, supporter

Précision : C’est un anglicisme s’il est employé dans le sens de appui, soutien moral ou appoint, complément, supplément. Supporter quelqu’un, cela signifie qu’on l’endure, qu’on le subit patiemment.

 

Si l’appui est physique (un pilier, par exemple), l’emploi du mot support ou du verbe supporter est correct.

Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Supporter ». Voir aussi « Support ».

visioconférence

Précision : La visioconférence est une téléconférence qui permet à ses participantes et à ses participants non seulement de s’entendre, mais aussi de se voir grâce à l’utilisation de caméras et d’écrans qu’on installe pour la saisie, la transmission et la reproduction des images. L’Office recommande tant visioconférence que vidéoconférence, mais par souci d’uniformité, le Cégep privilégie visioconférence.
Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : GDT, « visioconférence »

*voire même

Précision : L’enchaînement voire même est un pléonasme. Il faut choisir l’un ou l’autre :

 

– Cette voiture est peu sûre, et même dangereuse.

– Charlotte était emballée, voire surexcitée à l’idée de s’envoler pour Paris.

– Il est souvent difficile, voire impossible de répondre aux attentes de tous.
 
Pour en connaitre davantage :
Vitrine linguistique : BDL, « Voire même »

Le français au collégial

Pour information

Julie Maltais

Conseillère pédagogique à la maitrise de la langue française

Table des matières
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