Table des matières
Caractères d’imprimerie
Vitrine linguistique : BDL, « Mise en relief »
Gras
On utilise principalement le gras pour sa fonction d’insistance. Il sert à mettre en évidence un mot ou un groupe de mots, ou à hiérarchiser les éléments d’un texte en insistant sur leur importance. Comme on l’emploie pour attirer l’attention sur une information précise, l’effet sera raté si on en abuse.
Vitrine linguistique : BDL, « Mise en relief par l’utilisation du gras »
Italique
L’italique étant principalement destiné à la mise en évidence, il faut veiller à l’utiliser avec modération, car l’effet d’accentuation serait dilué s’il y en avait trop dans un texte.
Veuillez noter que nous utilisons également l’italique pour mettre en relief le nom des programmes d’études et le titre des cours (voir la section 1).
Il existe plusieurs cas où la mise en relief en italique est attendue dans un texte. Pour obtenir un tableau-synthèse, cliquez ici.
Vitrine linguistique : BDL, « Tableau-synthèse mise en italique »
Soulignement
Dans les textes imprimés, le soulignement est de nos jours moins courant puisqu’il coupe les traits verticaux descendants (jambages) des lettres minuscules (g, j, p, q et y) et peut nuire à la lisibilité du texte en l’alourdissant. On l’emploie parfois pour mettre en valeur un mot ou un passage court, souvent comme procédé de deuxième niveau d’insistance, par exemple pour insister sur des mots dans un passage déjà en gras.
Dans les documents Web, le courrier électronique ou des documents standards qui renvoient à des plateformes électroniques, le soulignement indique les hyperliens. C’est pourquoi on souligne les adresses Web et les adresses de courriel, même dans les textes écrits.
Dans un texte écrit à la main, on peut souligner ce qui devrait être en italique. Mais il arrive aussi qu’on privilégie plutôt l’emploi des guillemets pour mettre en relief ce qui figurerait en italique dans un document électronique ou dans un texte imprimé.
Exemple :
- Vous trouverez la traduction sur https://francais-innu.lexique-cegepbc.ca/, le Lexique spécialisé des études collégiales en français-innu.
Vitrine linguistique : BDL, « Mise en relief par le soulignement »
Conventions typographiques
Accent sur les majuscules
Les majuscules prennent les accents (aigu, grave ou circonflexe) de même que le tréma et la cédille lorsque les minuscules équivalentes en comportent. Cet usage est recommandé pour toute lettre initiale d’un nom propre, d’une abréviation, d’une phrase, et pour toute lettre utilisée à l’intérieur d’un mot entièrement écrit en majuscules.
Exemples :
- Éd. Larousse
- É.-U. (États-Unis)
- Î.-P.-É. (Île-du-Prince-Édouard)
- Électr. (Électricité)
En revanche, les sigles et les acronymes ne prennent pas d’accent.
Exemples :
- REER (Régime enregistré d’épargne retraite ; se prononce [ré-èr], et non [rir])
- ENAP (École nationale d’administration publique)
- PIEA (Politique institutionnelle d’évaluation des apprentissages)
Vitrine linguistique : BDL, « Accents, trémas et cédilles aux lettres majuscules »
Barre oblique
Ce signe sert généralement de symbole pour indiquer une division lorsqu’elle est employée avec des unités de mesure (km/h, 1⁄4, etc.). Dans d’autres contextes, la barre oblique marque une relation d’opposition, à la différence du trait d’union qui indique un lien de complémentarité (relation maitre-élève). L’emploi de la barre oblique est donc adéquat dans l’expression ouvert/fermé; il est incorrect dans une expression où les deux éléments mentionnés ne sont pas en opposition.
L’emploi de la barre oblique est déconseillé dans certains cas, par exemple pour séparer les éléments d’une date; c’est le trait d’union ou l’espacement qui remplissent cette fonction. De même, dans les toponymes, l’infobulle surcomposée, les éléments sont séparés par le tiret, et non par la barre oblique.
Exemples :
- Date : 2005-03-15 ou 2005 03 15 (et non : 2005/03/15)
- Toponyme : Chantal est originaire de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. (tiret entre Saguenay et Lac-Saint-Jean; et non : Saguenay/Lac-Saint-Jean)
Vitrine linguistique : BDL, « Généralités sur la barre oblique »
Coupure de fin de ligne
La coupure de mots doit être évitée dans les titres et les appellations d’organismes. La coupure des mots doit par ailleurs être évitée dans les titres, dans l’affichage, dans les entêtes de lettres, notamment dans les appellations d’organismes et de sociétés. Elle doit également être évitée autant que possible dans un texte soigné.
Il faut aussi veiller à ne pas diviser les numéros de téléphone, les adresses postales, les symboles, les formules et les nombres.
Il ne faut pas couper le dernier mot d’un paragraphe, d’une colonne ou d’une page impaire.
Cependant, les coupures sont parfois inévitables et dans ces cas, il convient de respecter certaines conventions :
- toujours couper entre deux syllabes;
- ne jamais couper un mot de moins de quatre lettres ou un mot abrégé, un nom propre de lieu ou de personne;
- éviter de laisser des orphelines (une seule lettre sur la première ligne ou sur la ligne suivante); il faut conserver toujours au moins deux lettres du mot divisé en fin de ligne;
- ne pas reporter sur la ligne suivante une syllabe muette;
- on ne sépare pas un nombre écrit en chiffres du nom qui le précède ou qui le suit, comme dans les dates, par exemple.
Exemples :
- On gardera sur la même ligne : 22 octobre 2019, mais si l’on précise le jour de la semaine, il pourra être coupé : le mardi / 22 octobre 2019.
- école (et non : é/cole ni éco/le)
- cou/pure (et non : coupu/re)
Vitrine linguistique : BDL, « Règles de coupure des mots et mise en page »
Décimales
La virgule (et non le point) est le signe utilisé dans les unités de mesure qu’il s’agisse d’argent, de centimètre ou de toute autre unité de mesure, lorsqu’on utilise un nombre à division décimale, pour séparer le nombre de la décimale (10,95). Il n’y a alors pas d’espace après la virgule.
Exemples :
- 38,5 (et non : 38.5, 38, 5)
- 0,68km
- 35,5 cm (et non : 35 cm 5, 35 cm 5 ou 35,5 cm)
- 10985, rue des Érables (numéro d’immeuble)
- En 5000 avant Jésus-Christ
Si la valeur absolue est inférieure à un, la virgule doit être précédée d’un zéro.
On ne sépare pas les numéros ni les nombres exprimant une année.
Vitrine linguistique : BDL, « Division décimale dans les unités de mesure »
Espacement avant et après les principaux signes de ponctuation et autres signes ou symboles
Nom du signe ou du symbole | Signe ou symbole | Avant | Après | Exemple | Remarques |
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A | |||||
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Apostrophe | ‘ | Pas d’espace | Pas d’espace | J’ai l’honneur de vous remettre l’insigne…
Il ne s’agit pas d’« huile à chauffage ». | Le code typographique précise qu’« il n’y a pas d’espace entre l’apostrophe et le guillemet ouvrant ». |
Astérisque
(avant le mot)
| * | Une espace | Pas d’espace | Les mots *handicap et *haricot commencent par un h> aspiré. | On emploie l’astérisque comme marque dans différents ouvrages de linguistique ou encore pour masquer un nom propre. Il est parfois préférable d’indiquer dès le début d’un texte l’emploi que l’on fait de l’astérisque. |
Astérisque
(après le mot)
| * | Pas d’espace | Une espace | Albert Einstein* est l’inventeur des théories de la relativité. (appel de note) | L’astérisque est un signe typographique généralement employé pour marquer un renvoi. Il peut aussi s’employer après un mot en tant qu’appel de note. |
B | |||||
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Barre oblique
| / | Pas d’espace ou une espace fine | Pas d’espace ou une espace fine | Il y avait un faux contact dans le bouton marche/arrêt.
N/Réf. et V/Réf. sont des abréviations. | Il peut être nécessaire de laisser une espace fine avant et après la barre oblique pour éviter que les éléments ne se touchent et garantir ainsi une bonne lisibilité.
Attention! : La barre oblique oppose deux éléments alors que le trait d’union les lie. L’usage de la barre oblique au lieu du trait d’union est à éviter. |
Barre oblique
(référence d’une lettre)
| / | Pas d’espace | Pas d’espace | V/Réf. : ABC 123
N/Réf. : XYZ 987 | ___ |
C | |||||
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Chevron ouvrant
(origine, en linguistique)
| < | Une espace | Une espace insécable | aimer < amare | ___ |
Chevron ouvrant
(introduction d’une adresse Web)
| < | Une espace | Pas d’espace | Vous trouverez sur notre site < www.oqlf… | ___ |
Chevron fermant
(évolution, en linguistique)
| > | Une espace insécable | Une espace | amare > aimer | ___ |
Chevron fermant
(à la fin d’une adresse Web)
| > | Pas d’espace | Une espace | …oqlf.gouv.qc.ca> toute l’information utile. | ___ |
Crochet ouvrant
| [ | Une espace | Pas d’espace | Dans le cas de REER, il faut éviter la prononciation [rir]. | ___ |
Crochet fermant
| ] | Pas d’espace | Une espace | Elle a refusé de lui donner son adresse [sic]. | Il n’y a pas d’espacement entre le crochet fermant et la ponctuation qui suit, sauf si c’est un tiret ou un deux-points. |
D | |||||
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Deux-points
| : | Une espace insécable | Une espace | Les étapes sont les suivantes : planification, répartition…
Tél. : 123 456 7890 | On doit mettre une espace insécable avant le deux-points, même après une abréviation qui se termine par un point. |
Deux-points
(dans les heures numériques)
| : | Pas d’espace | Pas d’espace | 13:52:45 | ___ |
F | |||||
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Fraction
| : | Une espace insécable | Une espace | Un voyage de 2 ½ jours.
Le rapport a 5 ¾ pages. | ___ |
G | |||||
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Guillemet anglais double ouvrant
| “ | Une espace | Pas d’espace | Le texte précise que « tout le personnel “staff” est visé par… | Il n’y a pas d’espace à l’intérieur des guillemets anglais doubles, alors que les guillemets français, eux, demandent des espaces. |
Guillemet anglais double fermant
| ” | Pas d’espace | Une espace | Le texte précise que « tout le personnel “staff” est visé par… | Il n’y a pas d’espace à l’intérieur des guillemets anglais doubles, alors que les guillemets français, eux, demandent des espaces. |
Guillemet anglais simple ouvrant
| ‘ | Une espace | Pas d’espace | Le texte le précisait : « La journaliste paraphrasait l’auteur d’un article intitulé ‘‘Un ‘selfie’ avec mes idoles’’. » | Il n’y a pas d’espace à l’intérieur des guillemets anglais simples, alors que les guillemets français, eux, demandent des espaces. |
Guillemet anglais simple fermant
| ’ | Pas d’espace | Une espace | Le texte le précisait : « La journaliste paraphrasait l’auteur d’un article intitulé ‘‘Un ‘selfie’ avec mes idoles’’. » | Il n’y a pas d’espace à l’intérieur des guillemets anglais simples, alors que les guillemets français, eux, demandent des espaces. |
Guillemet dactylographique ouvrant
| ″ | Une espace | Pas d’espace | ___ | On fait la distinction entre guillemets anglais doubles (‘‘ ’’) et guillemets dactylographiques (« »), aussi appelés petits guillemets. |
Guillemet dactylographique fermant
| ″ | Pas d’espace | Une espace | ___ | On fait la distinction entre guillemets anglais doubles (‘‘ ’’) et guillemets dactylographiques (« »), aussi appelés petits guillemets. |
Guillemet français ouvrant
| « | Une espace | Une espace insécable | Le texte précise que « tout le personnel… | Le code typographique précise qu’« il n’y a pas d’espace entre l’apostrophe et le guillemet ouvrant ». |
Guillemet français fermant
| » | Une espace insécable | Une espace | … est visé par cette mesure », et que celle-ci prend effet immédiatement. | Il n’y a pas d’espacement entre le guillemet français fermant et la ponctuation qui suit, sauf si c’est un tiret ou un deux-points. |
P | |||||
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Parenthèse ouvrante
| ( | Une espace | Pas d’espace | Les ouvrages de référence (encyclopédies, dictionnaires… | ___ |
Parenthèse ouvrante
(pour indiquer une alternative ou une double lecture)
| ( | Pas d’espace | Pas d’espace | une salle de bain(s)
pièce(s) jointe(s)
| ___ |
Parenthèse fermante
| ) | Pas d’espace | Une espace | … grammaires, codes typographiques, etc.) sont indispensables | Il n’y a pas d’espacement entre la parenthèse fermante et la ponctuation qui suit, sauf si c’est un tiret ou un deux-points. |
Parenthèse fermante
(pour indiquer une alternative ou une double lecture)
| ) | Pas d’espace | Pas d’espace | des mots(-)clés. | Les parenthèses d’alternative indiquent que leur contenu est facultatif. On les utilise, par exemple, pour indiquer qu’on a le choix entre deux graphies, qu’on peut écrire un mot avec ou sans les éléments entre parenthèses. On ne met pas d’espace avant ni après les parenthèses d’alternative. |
Point
| . | Pas d’espace | Une espace | La télécopie a longtemps été indispensable. Cette technique… | Notons qu’après le point, un seul espacement suffit, même si l’usage dactylographique nord-américain qui préconise deux espacements demeure admis. |
Point d’exclamation
| ! | Pas d’espace ou une espace fine | Une espace | Félicitations! Nous sommes fiers de votre succès! | Notons qu’après le point d’exclamation, un seul espacement suffit, même si l’usage dactylographique nord-américain qui préconise deux espacements demeure admis. |
Point d’interrogation
| ? | Pas d’espace ou une espace fine | Une espace | Pourriez-vous m’en faire parvenir deux exemplaires? Ils enrichiront nos bibliothèques. | Notons qu’après le point d’interrogation, un seul espacement suffit, même si l’usage dactylographique nord-américain qui préconise deux espacements demeure admis. |
Points de suspension
(en début de phrase ou remplaçant le début d’un texte)
| … | ___ | Une espace | … Cette énumération n’est pas exhaustive. | ___ |
Points de suspension
(au milieu ou à la fin d’une phrase)
| … | Pas d’espace | Une espace | Inutile d’en dire plus… Je sais que vous avez compris. | ___ |
Point-virgule
| ; | Pas d’espace ou une espace fine | Une espace | L’essentiel est résolu; il ne reste plus qu’à… | ___ |
Pourcentage
| % | Une espace insécable | Une espace | Des augmentations respectives de 8 % et de 7,25 %. | ___ |
S | |||||
---|---|---|---|---|---|
Signe arithmétique
| + | Une espace insécable | Une espace insécable | 12 × 12 = 144 | ___ |
Signe plus ou moins
(devant un nombre)
| + | Une espace | Pas d’espace | Il fait -3 °C. Un rendement de -17 %. +359 | ___ |
Signe plus ou moins
(en exposant)
| + | Pas d’espace | Pas d’espace | 10-6 | ___ |
Symboles SI ou autres
| kg
s | Une espace insécable | Une espace, mais une espace insécable pour 14 h 30. | 58 kg 14 h 30 1,5 l 37 °C | Le symbole est invariable; on laisse une espace entre un nombre et le symbole qui suit. |
T | |||||
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Tiret | — | Tiret fermant : une espace insécable | Tiret ouvrant : une espace insécable | Tout le monde
dit – mais je n’en crois rien – que ce sera fait demain.
| ___ |
Tiret
(pour joindre des éléments comprenant déjà un trait d’union)
| — | Pas d’espace | Pas d’espace | Saguenay–Lac-Saint-Jean axe sud-ouest–nord-est | ___ |
Trait d’union
| – | Pas d’espace | Pas d’espace | L’Abitibi-Témiscamingue est la région administrative no 8. | ___ |
U | |||||
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Unité monétaire | $ | Une espace insécable | Une espace | 37,83 $ 37,00 $ 25,75 $ CA 10 ¢ | Une espace insécable entre $ et CA ou US.
Un avis de normalisation de l’Office québécois de la langue française indique que le symbole du dollar ($), unité monétaire, doit être placé à la droite du nombre, et séparé de celui-ci par un espacement simple (insécable).
|
V | |||||
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Virgule
(dans les textes)
| , | Pas d’espace | Une espace | Les microordinateurs, les photocopieurs, les numériseurs… | ___ |
Virgule
(dans les nombres)
| , | Pas d’espace | Pas d’espace | 1,5 million 12 535,75 $ | Le signe décimal est une virgule sur la ligne, et non un point. Pour plus de détails, voir l’onglet.
Décimales |
Vitrine linguistique : BDL, « Espacement avant et après les signes de ponctuation et les symboles »
Exposant
Ces lettres de petite taille qui apparaissent dans certaines abréviations se placent souvent en haut, à droite d’une autre lettre ou d’une série de lettres.
Exemples :
- no, nos Mme, Mmes
- 1er (premier), 1re (première), 2e, 10e, XIXe (chiffres arabes ou chiffres romains)
Vitrine linguistique : BDL, « Abréviation par suppression de lettres » et « Abréviation de l’adjectif numéral ordinal »
Guillemets
Les guillemets jouent deux grands rôles : marquer le discours rapporté (citations et discours directs) et mettre en valeur ou à distance un mot ou un groupe de mots. Ces deux grandes fonctions se subdivisent en plusieurs emplois plus particuliers.
Dans un texte en français, on doit utiliser les guillemets français, en forme de chevrons (« »). Si on doit employer des guillemets dans un passage déjà̀ entre guillemets, on utilise alors les guillemets anglais ou les doubles apostrophes (ʺ).
Exemple :
- Voici comment le journaliste rapporte ses propos et ceux de la députée : « J’avais fait la déclaration suivante au bulletin de nouvelles : ‘‘Elle a accusé le ministre d’être ‘menteur et hypocrite’ à la Chambre des communes.’’ Ce n’est donc pas moi qui ai traité le ministre de menteur et d’hypocrite, mais bien la députée. »
Vitrine linguistique : BDL, « Guillemets : généralités »
Énumération et liste
Majuscule, minuscule et ponctuation dans les divisions et les énumérations
- Devant les éléments d’une énumération, on peut utiliser des signes typographiques comme des gros points ronds ou carrés (souvent appelés puces), des tirets, des chiffres ou des lettres minuscules italiques : 1), 2), 3)…, 1o, 2o, 3o…, a), b), c)…
- Chaque élément doit pouvoir se lire à la suite de la proposition principale sans qu’il y ait rupture logique ni grammaticale. Les différentes parties de l’énumération doivent donc commencer par un mot d’une même catégorie grammaticale (noms, ou verbes à l’infinitif ou à l’impératif).
Exemples :
Noms | Éducation | Sensibilité | Amusement |
---|---|---|---|
Adjectifs | Éducatif | Sensible | Amusant |
Verbes à l’infinitif | Éduquer | Sensibiliser | Amuser |
- Il faut aussi s’assurer d’utiliser la bonne préposition devant chaque élément, le cas échéant (de, à, par, etc.). Si l’on choisit de placer la préposition à la fin de la proposition principale, il faut s’assurer que celle-ci convient à chaque élément de l’énumération.
- Enfin, veuillez noter que la conjonction de coordination et n’a pas sa place devant le dernier élément d’une énumération verticale.
- On fait toujours suivre du deux-points la proposition principale ou le membre de phrase qui introduit les éléments d’une énumération. En principe, on met un point-virgule après chacun des éléments complémentaires, quelle que soit la ponctuation interne, et un point après le dernier élément.
Les éléments énumérés commencent tous par un mot d’une même catégorie grammaticale. Dans l’exemple ci-haut, ce sont tous des verbes à l’infinitif.
- Lorsqu’on utilise des signes typographiques (puces), les éléments de l’énumération commencent par une minuscule ; même chose après un adverbe ordinal (1o, 2o, 3o).
Exemple :
-
Le programme a trois grands objectifs :
a) informer le public;
b) mobiliser les principaux acteurs sociaux;
c) obtenir un changement durable.
Si la lettre ou le chiffre (romain ou arabe) utilisé dans l’énumération est suivi d’un point (I., A., 1.), ou d’un point et d’un tiret (I. –, A. –, 1. –), une majuscule se trouve au début de chaque élément. Un point ou un point-virgule termine les éléments de la liste.
Exemple :
-
Le programme a trois grands objectifs :
1. Informer le public;
2. Mobiliser les principaux acteurs sociaux;
3. Obtenir un changement durable.
Par ailleurs, au lieu d’un point-virgule, on se sert parfois :
- d’une virgule si les éléments de l’énumération sont très courts on dans le cadre d’une subdivision (une énumération dans une énumération);
- d’un point si chaque élément de l’énumération constitue une phrase. Dans le cas d’une énumération horizontale, on utilise également la minuscule et un point-virgule.
Exemples :
-
Le dossier de candidature doit comporter :
– un curriculum vitæ,
– une lettre de présentation,
– deux lettres d’appui.
Ce dossier doit parvenir au secrétariat avant le 1er mai. - Le dossier de candidature doit comporter un curriculum vitæ, une lettre de présentation et deux lettres d’appui, et parvenir au secrétariat avant le 1er mai. Étant donné que nous avons été en mesure de fidéliser la clientèle, de minimiser les pertes financières et d’optimiser les ressources, nous entamons le nouvel exercice avec confiance.
Vitrine linguistique : BDL, « Ponctuation devant et après les éléments d’une énumération »
Documents publicitaires
Dans certains documents publicitaires (dépliants, prospectus, etc.), on peut adopter une présentation plus libre lorsque les points énumérés ne font pas partie d’une phrase. La ponctuation est alors facultative, et le plus souvent omise, sur le modèle des titres.
Exemple :
-
Services linguistiques
– Traduction
– Adaptation
– Rédaction
– Révision
Questionnaires
Dans les questionnaires, il arrive que la première partie de la phrase introduise les divers éléments qui complètent l’interrogation. On peut alors mettre un point d’interrogation après chacun de ces éléments, qui constituent autant de fins de phrase.
Exemple :
-
Ce nouvel appareil vous sert-il surtout à :
a) tenir votre comptabilité?
b) faire votre correspondance?
c) suivre l’avancement des travaux?
Éléments courts
Si les éléments sont courts et qu’ils ne sont pas des propositions, c’est-à-dire qu’ils ne comprennent pas de verbes, on ne met le point d’interrogation qu’à la fin du dernier élément, et le deux-points est généralement supprimé.
Exemple :
-
Quelles sont les qualités essentielles
1) des chefs d’équipe,
2) des gestionnaires,
3) des spécialistes?
Rédaction d’un procès-verbal
Le point-virgule est souvent employé pour séparer des propositions subordonnées dans les textes et documents administratifs comme les contrats, les jugements, les règlements, etc. Ainsi, les propositions introduites par les formules « attendu que » et « considérant que » sont généralement suivies du point-virgule. La formule « attendu que » ou « considérant que », en majuscules, doit être répétée au début de chaque énoncé. La formule conventionnelle « il est proposé que » s’écrit aussi en majuscules.
Exemples :
- CONSIDÉRANT QUE le papier est une ressource abondamment utilisée au Québec;
- CONSIDÉRANT QUE nous ne pouvons considérer la forêt québécoise comme une ressource éternellement renouvelable;
- CONSIDÉRANT QUE notre organisme devrait donner l’exemple en matière d’économie des ressources;
- IL EST PROPOSÉ QUE nous adoptions une directive visant à réduire l’utilisation de papier dans notre organisme.
Vitrine linguistique : BDL, « Procès-verbal »
Date, jour et heure
Vitrine linguistique : BDL, « Écriture des dates et des heures dans les lettres et les textes courants »
Date et jour
Dans les textes suivis, on fait précéder la date (et le jour, s’il y a lieu) du déterminant le.
Exemples :
- Le mardi 22 octobre 2023
- La réunion aura lieu le 22 octobre 2023.
- Mardi le 22 octobre 2023 X
- Le mardi, 22 octobre 2023 X
Dans les programmes ou les calendriers d’activités, sur une affiche, le déterminant n’est pas requis.
Quelques précisions :
- En entête, la date n’est jamais suivie d’un point.
- Les noms de jour et de mois s’écrivent avec une minuscule.
- Il est toujours préférable de noter l’année avec quatre chiffres.
- On utilisera les espaces insécables pour garder les éléments de la date sur la même ligne : 22 octobre 2019, mais si l’on précise le jour de la semaine, il pourra être séparé : le mardi 22 octobre 2019.
Date dans les tableaux et pour certains usages techniques
On peut indiquer la date et l’heure sous forme entièrement numérique pour répondre à certains besoins techniques : tableaux, horaires, codage, relevés divers. Dans ce cas, on procède de la façon suivante : quatre chiffres représentent l’année, deux chiffres représentent le mois, et deux, le jour ou quantième, dans cet ordre, conformément à une norme internationale. Les séparateurs dont on peut faire usage entre l’année, le mois et le quantième sont l’espacement ou le trait d’union; le deux-points, la barre oblique et le point ne sont pas admis dans ce cas.
Exemple :
- 2015 06 24 ou 2015-06-24
Heure
L’heure doit être notée selon la journée de 24 heures. Les abréviations pour « heure » et
« minute » ne sont pas suivies d’un point abréviatif (comme toutes les abréviations d’unités de mesure).
On doit laisser un espacement entre le chiffre et le symbole de l’heure (h) et ne pas faire suivre de deux zéros les heures justes (16 h). Auparavant, l’Office proposait de ne pas faire précéder d’un zéro les minutes inférieures à dix (16 h 5), car les minutes ne sont pas des unités décimales. Toutefois, l’emploi du zéro accolé aux minutes en bas de dix (16 h 05) étant la notation acceptable la plus répandue, c’est celle que l’organisme propose désormais dans les textes courants. En plus d’être facile à lire et à comprendre, cet usage a le mérite de lever tout doute possible quant à l’heure indiquée, l’omission d’un chiffre pouvant autrement être soupçonnée à la lecture.
Écriture des nombres
Dans les textes courants, les nombres inférieurs à 10 ou qui se trouvent en début de phrase s’écrivent en lettres. Dans les textes juridiques et littéraires, tous les nombres s’écrivent aussi en lettres.
Exemples :
- Nommez huit magnifiques plages à découvrir sur la Côte-Nord.
- Pour la rencontre, veuillez apporter deux copies de votre lettre de recommandation.
Vitrine linguistique : BDL, « Principes d’écriture des nombres en lettres »
Nombre en début de phrase
Il est préférable d’éviter les phrases commençant par un nombre écrit en chiffres. Cet usage est cependant toléré dans les réseaux sociaux – voir à ce sujet l’article Le Web.
Exemples :
- Quinze mois se sont passés depuis l’heureux évènement.
- Onze élèves sur trente-deux sont absents. (ou : Des 32 élèves, 11 sont absents; ou : Dans la classe, 11 des 32 élèves sont absents; et non : 11 élèves sur 32 sont absents)
- Troisième après le premier tour, Émile est confiant. (et non : 3e après le premier tour)
Deux nombres (ou plus) dans une phrase
Lorsqu’on cite deux nombres dans une phrase, dont l’un devrait s’écrire en chiffres, et l’autre, en lettres, on les écrit tous les deux préférablement en chiffres, bien que l’écriture en lettres reste correcte; le contexte l’oblige parfois même.
Exemples :
- L’étude révèle que 7 des 18 groupes cibles sont satisfaits. (et non : sept des 18 groupes cibles)
- Sept des dix-huit groupes cibles sont satisfaits du service. (En lettres, puisque la phrase commence par un nombre.)
En chiffres
Les nombres s’écrivent en chiffres dans les tableaux, les textes scientifiques, statistiques et techniques, par exemple dans un rapport d’enquête ou de sondage, ainsi que dans la langue commerciale.
Cas justifiant l’écriture des nombres en chiffres :
Cas | Exemple | À consulter aussi |
---|---|---|
Adresses | 537, boul. Blanche | |
Âges | Permis aux plus de 18 ans | |
Dates | Le 1er ou le 2 janvier 2025 Le 11 février 2026 Le lundi 29 mars 2023 | |
Heures | à 14 h 30 | |
Numéros matricules, numéros de billets de loterie, etc. | NQ 9990 901 Le billet no 852410 | |
Pagination; numéros des paragraphes, des volumes, des chapitres; numéros d’articles de codes ou de lois | p. 64, no 7 RLRQ, chapitre P-35, art. 42 | |
Poids et mesures | 8,5 cm sur 10,5 cm 20 °C 250 g | |
Pourcentages, fractions et nombres décimaux | Plus de 75 % des réponses Le niveau atteint les 3/4 de la hauteur Pi équivaut à 3,141 592 6… | |
Sommes d’argent | 24,95 $ |
Vitrine linguistique : BDL, « Principes d’écriture des nombres en chiffres »
Répétition des nombres en chiffres, entre parenthèses
Il y a des cas où on peut écrire les nombres successivement en lettres et en chiffres. Notons toutefois que dans les textes courants, on ne répète pas en chiffres, entre parenthèses, le nombre qu’on a écrit en toutes lettres.
En fait, l’usage qui consiste à faire suivre un nombre écrit en toutes lettres par sa représentation en chiffres placée entre parenthèses doit être réservé aux documents qui ont une portée juridique ou financière, comme les politiques et les bilans financiers; il est fondé sur des raisons de sécurité́ ou de fiabilité́.
Vitrine linguistique : BDL, « Écriture des nombres à la fois en chiffres et en lettres »
Bloc-signature dans le courriel
Quand on rédige un courriel, le protocole veut que l’on signe le message et que l’on donne, ses coordonnées postales et téléphoniques. Le tout doit être fait avec sobriété, sans abuser de la couleur et des polices fantaisistes. Portez attention à la ponctuation (virgules, parenthèses, majuscules) et aux abréviations.
Par souci d’uniformité, nous vous encourageons à adopter la forme suivante pour la signature de vos courriels. La procédure d’uniformisation des signatures électroniques du Cégep est disponible au lien suivant : Procédure d’uniformisation des signatures électroniques.
Exemples :
Si le titre doit être défini, le faire par la virgule et non par un trait d’union. Conseillère aux communications, au rayonnement et en relations publiques
Vitrine linguistique : BDL, « Bloc-signature dans le courriel » et BDL, « Majuscule aux noms d’unités administratives »
Logo du Cégep de Baie-Comeau
Le logo du Cégep de Baie-Comeau est le signe officiel de l’établissement. Il doit apparaitre sur tous les documents officiels, de promotion et d’information, tant imprimés que numériques. Le logo est composé de deux parties, le sigle et la signature typographique.
Le sigle est l’élément qui représente l’essence même de l’identité du Cégep de Baie-Comeau dans son environnement. C’est ce qui le distingue.
Il existe des règles à respecter quant à l’utilisation du logo du Cégep de Baie-Comeau.
Référez-vous au document : CEGEPBC – Normes Image de marque 2023.pdf
Logo du Cégep de Baie-Comeau
D’autres logos illustrent certaines identités ou secteurs d’activités du Cégep comme celui des Trappeurs, de la Fondation, du Pentathlon, etc. Pour utiliser ces logos, veuillez communiquer avec le service en question afin de connaitre les normes d’utilisation.
Rédaction professionnelle : quelques rappels
Madame, monsieur
Dans l’appel (au début d’une lettre ou d’un courriel) et dans la salutation, comme on s’adresse directement à la personne, les titres de civilité (et parfois les titres de fonction) figurant dans l’appel prennent une majuscule et ne s’abrègent pas.
Vitrine linguistique : BDL, « Formules d’appel dans la lettre »
Madame, Monsieur et Mademoiselle
Dans la correspondance commerciale, les formules d’appel les plus courantes sont Madame et Monsieur. Quand on s’adresse à une femme, qu’elle soit mariée ou non, on l’appelle « Madame »; en effet, Mademoiselle ne s’emploie que si l’on s’adresse à une toute jeune fille ou à une femme qui tient à se faire appeler ainsi. Par ailleurs, Madame convient à toutes les femmes, civiles ou militaires, laïques ou religieuses.
Dans le cas bien particulier où l’on ne sait pas si le destinataire est un homme ou une femme et qu’on est dans l’impossibilité de le savoir, on peut écrire Madame ou Monsieur (Son prénom peut être Claude, Dominique ou Camille, par exemple, ou on peut n’en connaitre que l’initiale.)
Nom de famille
On ne doit pas faire suivre le titre d’une personne de son nom de famille (patronyme). En effet, le protocole déconseille l’emploi du patronyme dans les situations de communication professionnelle. Les formules du genre « Madame Villeneuve, », « Cher Monsieur Dubois, » ou « Docteur Tremblay, » sont donc à éviter selon les règles de l’étiquette.
Destinataire dont on ne connait pas le nom
Quand on écrit à une société ou à un organisme sans connaitre le nom de la ou des personnes qui liront la lettre, on utilise la formule d’appel indifférenciée « Madame, Monsieur, » ou « Mesdames, Messieurs, » et non « À qui de droit ». Cette dernière formule ne s’emploie qu’à l’intérieur d’une phrase, comme dans « Je vous saurais gré de transmettre ma demande à qui de droit. »
Dans le cas d’une lettre circulaire non personnalisée, on emploie « Mesdames, Messieurs, » si le texte s’adresse à un groupe, et « Madame, Monsieur, » si on ne veut s’adresser qu’à une personne à la fois, sur un ton plus personnel. Dans tous les cas, « Mesdames, Messieurs, » et « Madame, Monsieur, » sont généralement disposés sur deux lignes.
Le mot bonjour peut aussi être utilisé seul. Cet emploi, senti comme neutre, convient à diverses situations, par exemple lorsqu’on s’adresse à une personne qui ne souhaite pas être désignée au masculin ni au féminin. Il convient aussi d’y recourir avec des destinataires dont on ignore le genre. Voir Écriture inclusive.
Titres de fonction
Si le ou la destinataire a un titre ou exerce une fonction officielle, on l’indique dans l’appel et dans la salutation : « Monsieur le Premier Ministre, », « Madame la Ministre, », « Monsieur le Vice-Président, », « Madame la Juge, », « Monsieur le Député, », « Madame la Directrice, », etc. Lorsque cette personne porte plus d’un titre, comme ministre et député, ou encore directrice des communications et secrétaire générale, on choisit celui qui est le plus directement lié à l’objet de la lettre (la remarque ne s’applique cependant pas aux titres composés tels que président-directeur général ou secrétaire-trésorière). Cela dit, dans le doute, les formules d’appel « Madame, » ou « Monsieur, » conviennent, quel que soit le titre de la personne. Notons que la mention « par intérim » et son abréviation « p. i. » n’ont pas leur place dans l’appel.
On et nous
Les règles d’accord du participe passé ou de l’adjectif avec le pronom indéfini on varient selon notre connaissance du référent. On accorde en genre et en nombre si le référent est déterminé; sinon, le participe passé ou l’adjectif demeurent invariables.
Le référent est indéterminé
Le pronom indéfini on désigne souvent une personne ou un ensemble de personnes dont on ignore l’identité, un peu à la manière de quelqu’un, quiconque ou tout le monde. Dans ces emplois, le participe passé ou l’adjectif qui se rapporte au pronom on est invariable, c’est-à-dire au masculin et au singulier, puisqu’on ignore d’ordinaire le sexe et le nombre de personnes que le pronom on représente. L’accord peut cependant se faire au féminin si on représente une femme.
Exemples :
- On n’est jamais mieux servi que par soi-même.
- Lorsqu’on est jeune, on est souvent naïf.
- Dans les médias, on s’est opposé vivement aux changements proposés.
- On se sent envahie d’un amour incommensurable quand on est une mère.
Le référent est déterminé
Le pronom on peut aussi représenter une ou plusieurs personnes qui sont bien définies. On peut alors le remplacer par un pronom personnel (je, tu, nous, vous). Dans ces emplois, le participe passé ou l’adjectif qui s’y rapporte prend le genre et le nombre du sujet représenté par on.
L’emploi de on pour désigner une ou plusieurs personnes bien définies est surtout fréquent à l’oral dans un registre familier. Dans un style soutenu, notamment à l’écrit, il est préférable d’utiliser le pronom personnel correspondant (le plus souvent nous). Dans un procès-verbal, qui doit être rédigé à la forme impersonnelle, c’est uniquement dans le cas de paroles rapportées (placées entre guillemets) que l’on peut utiliser le je et le nous. On évitera également le on, qui manque de précision.
Dans l’usage familier, l’adjectif possessif correspondant est notre ou nos, mais, dans l’usage soutenu, c’est son, sa ou ses.
Exemples :
- On rédige maintenant son courrier à l’ordinateur.
- On a éteint notre ordinateur en fin de journée. (Familier)
Mieux, dans un style soutenu, notamment à l’écrit : Nous avons éteint notre ordinateur en fin de journée.
Notons que, dans un même contexte, on doit veiller à ce que le pronom on fasse toujours référence à la même réalité ou aux mêmes éléments, pour éviter toute ambigüité.
Exemple fautif :
- On a vu précédemment qu’aux États-Unis, on a procédé à diverses études qui confirment ces résultats.
Exemples corrects :
- Nous avons vu précédemment qu’aux États-Unis, on a procédé à diverses études qui confirment ces résultats.
- On a vu précédemment qu’aux États-Unis, diverses études confirment ces résultats.
Vitrine linguistique : BDL, « Accord de l’adjectif avec le pronom on » et « Rédaction d’un procès-verbal »
Par la présente
L’expression par la présente lettre (ou par la présente, où présente est employée comme nom) est employée pour annoncer l’objet d’une lettre. Cette construction, qui appartient au style administratif et commercial, est correcte.
Exemples :
- Par la présente lettre, nous vous informons de la tenue d’une importante réunion le 12 juin prochain. (ou : Par la présente, nous vous informons...)
- Je désire vous indiquer par la présente que l’entrevue aura lieu à la date prévue. (ou : Je désire vous indiquer par la présente lettre que l’entrevue...)
Notons cependant que, d’un point de vue stylistique, certains auteurs jugent que la tournure par la présente (lettre)alourdit le texte. Si l’on souhaite éviter son emploi, on peut simplement utiliser d’autres formules, comme nous désirons vous informer que, veuillez noter que, permettez- moi de vous annoncer que.
La formule par la présente est ancienne et est demeurée inchangée malgré la modernisation des moyens de communication. De ce fait, par le présent (sous-entendu : le présent courriel, le présent message) est inusité et, par conséquent, déconseillé. Les tournures par la présente de ce courriel ou par la présente de ce message sont également à éviter. Par le présent courriel ou par le présent message, par contre, sont corrects, comme par la présente lettre (voir les exemples ci-dessus).
Vitrine linguistique : BDL, « Emploi et sens de présent et de par la présente »
Pièce jointe et fichier joint
Une pièce jointe (p. j. ou PJ) est un document que l’on annexe à une lettre; un fichier joint est un fichier que l’on annexe à un courriel et qui est récupérable par le destinataire. Le fichier joint peut être notamment un fichier texte, un fichier vidéo ou un fichier audio. Pour désigner un fichier joint, l’Office juge aussi adéquats les termes suivants : pièce jointe, fichier attaché. Par souci d’uniformité, le Cégep recommande fichier joint pour les documents électroniques et pièce jointe (p. j.) pour les documents annexés à une lettre. Ces termes seront au pluriel s’il y en a plusieurs (fichiers joints, pièces jointes ).
Exemples :
- N’hésitez pas à télécharger le fichier joint pour visualiser la vidéo promotionnelle.
- Vous trouverez en pièce jointe la liste des responsables des programmes.
Vitrine linguistique : BDL, « Pièce jointe dans la lettre », « Fichier joint au courriel », « Emploi acceptable de l’emprunt de fichier attaché », « Emploi de ci-joint, ci-inclus et ci-annexé comme adjectifs et adverbes »
Ci-joint, ci-inclus, ci-annexé
Ces locutions sont variables lorsqu’elles qualifient un nom (emploi adjectival).
Exemple :
- Les notes ci-jointes vous seront utiles.
Parfois, les deux accords sont possibles.
Exemple :
- Veuillez trouver ci-annexé (ou ci-annexée) ma demande d’emploi.
Les locutions sont invariables lorsqu’elles sont placées en début de phrase ou lorsqu’elles précèdent, dans le corps de la phrase, un nom sans déterminant (emploi adverbial).
Exemples :
- Ci-joint les photocopies promises.
- Vous trouverez ci-inclus copie du rapport.